Les spaghettis, également connus sous le nom de fettuccine, trouvent leurs origines dans la Rome antique et se sont ensuite répandus dans toute l'Europe. Les spaghettis originaux étaient fabriqués à partir de blé dur, connu pour sa haute densité, sa teneur en protéines et en gluten.


Malgré son apparence apparemment délicate, tenter de plier un morceau de spaghetti en deux est presque impossible.


Si vous avez des spaghettis à proximité, essayez un test simple. Essayez de plier un morceau de spaghetti en deux sans le pincer avec vos doigts. Après l'expérience, vous découvrirez que quels que soient vos efforts, les spaghettis se brisent systématiquement en trois morceaux ou plus, ce qui rend impossible de les diviser en deux moitiés. Pourquoi cela est-il ainsi?


Le célèbre physicien Feynman, qui ne croyait pas à l'impossible, a passé une nuit à essayer de plier des spaghettis. Les spaghettis « tenaces » ont cependant refusé d’obtempérer, laissant Feynman perplexe. Ce problème complexe a donné lieu à diverses tentatives scientifiques, qui ont toutes échoué. Par conséquent, cette expérience déroutante est devenue connue sous le nom d’« expérience de cuisine de Feynman ».


Un seul morceau de spaghetti a-t-il dérouté la communauté scientifique ? Ce n'est qu'en 2005 que l'expérience de cuisine de Feynman a été résolue. Les scientifiques ont dérivé deux lois clés de l'expérience : « l'effet de rebond » et les « ondes de flexion ».


Les scientifiques ont découvert que lorsque des personnes tentent de plier uniformément une tige longue et mince à partir des deux extrémités, la tige se brise au milieu, là où la force est la plus forte. La cassure initiale déclenche « l'effet de rebond » et les « vagues de flexion », garantissant que la tige finale se brise toujours en trois morceaux ou plus, plutôt que de se casser uniformément en deux.


Tout en résolvant le mystère de la raison pour laquelle les spaghettis ne peuvent pas être cassés en deux, les scientifiques ont été confrontés à un nouveau défi : comment casser un morceau de spaghetti. Pour résoudre ce problème, le chercheur Heisser et son partenaire du projet, Edgar Gridello, ont construit une machine permettant de tordre et de plier les pâtes de manière uniforme.


L'appareil, équipé de pinces aux deux extrémités pour maintenir les spaghettis, pouvait être commandé dans le sens de rotation. Une caméra à grande vitesse a enregistré le processus de rupture jusqu'à un million d'images par seconde. Après de nombreuses expériences, les chercheurs ont découvert qu'en appliquant « l'effet de rebond » comme base et en ajoutant une force de torsion, le nombre de cassures de spaghetti pouvait être augmenté jusqu'à 10 millions.


La découverte finale a montré que si vous tordez un spaghetti de 25 centimètres de long à 270 degrés et que vous le pliez ensuite en deux, il peut en fait se briser en deux. Ce processus complexe a mis en lumière la physique derrière la casse des spaghettis et a mis en valeur la persévérance des scientifiques à surmonter des mystères difficiles.