Le concept de voiture de sport repose sur des lignes élégantes, une hauteur faible, une excellente tenue de route et une puissance impressionnante. Son objectif ? « Faire entrer le sport automobile dans la vie quotidienne ». Son apparition a permis à de nombreuses personnes passionnées par la course de vivre l’expérience d’un pilote.


On peut donc voir les voitures de sport comme une version civile des bolides de compétition — des machines pleines d’âme et de caractère.


D’une manière générale, on peut classer les voitures de sport en trois grandes catégories : premièrement, les modèles haut de gamme, coûteux et extrêmement performants ; deuxièmement, les voitures intermédiaires, souvent plus axées sur le confort que sur la puissance ; troisièmement, les modèles d’entrée de gamme, qui misent davantage sur le style que sur les performances. Bien sûr, cette classification n’est pas exhaustive, car le monde automobile évolue constamment.


<h3>1. Voiture de sport performante</h3>


Les voitures de sport performantes sont le cœur du segment. Positionnées entre les modèles grand public et les supercars, elles allient design fluide, puissance abondante et vitesse maximale pouvant atteindre 300 km/h. Elles offrent un bon compromis entre sportivité et usage routier, idéales pour ceux qui veulent ressentir l’adrénaline sans sacrifier trop de confort.


<h3>2. Supercar</h3>


Le terme désigne généralement une voiture de sport dotée d’une puissance exceptionnelle et d’un design spectaculaire. Leur prix s’élève souvent de plusieurs centaines de milliers à plusieurs millions d’euros, leur vitesse de pointe dépasse fréquemment 300 km/h, et elles ne disposent presque toujours que de deux places. Performantes en accélération, freinage et tenue de route, elles marquent aussi par leur apparence flamboyante.


Le magazine britannique Car a officiellement introduit le mot « supercar » dans le vocabulaire automobile moderne au milieu des années 1960, en l’utilisant pour décrire la mythique Lamborghini Miura. Une définition parfaitement justifiée. Pourtant, ce terme existait déjà bien avant : il aurait été utilisé dès les années 1920 dans une publicité pour la voiture classique Ensign Six.


<h3>3. GT (Gran Turismo)</h3>


GT vient de l’italien *Gran Turismo*, qui signifie « grand voyage ». À l’origine, cela faisait référence aux jeunes aristocrates britanniques du XVIIIe siècle, partis en Europe continentale à la découverte de l’art et de la culture, et souhaitant côtoyer les élites locales. Ils voyageaient dans des carrosses luxueux, spacieux, conçus pour traverser l’Europe pendant plusieurs mois, avec tout le nécessaire — y compris leurs achats artistiques.


Avec l’avènement de l’automobile, les constructeurs britanniques et italiens, pays d’origine et de destination historique du Grand Tour, ont commencé à produire des « voitures de sport confortables adaptées aux longs trajets ». Comparées aux autres voitures de sport, les GT ont une suspension plus souple, une masse plus élevée, et souvent une configuration 2+2 (deux places avant, deux petites places arrière).


Le moteur est calibré pour offrir un couple important à bas et moyen régime, plutôt qu’une puissance fulgurante à haut régime. Cela rend l’accélération en milieu de plage plus nerveuse et plus accessible, idéale sur autoroute ou routes sinueuses.


L’accent est mis sur le luxe et le confort, plutôt que sur la performance pure ou la maniabilité extrême. Intérieur richement garni de cuir, bois et métal, sièges massants, réservoirs volumineux, vitres insonorisées, suspension pneumatique… tous ces équipements ajoutent du poids, mais garantissent un voyage mémorable. La GT n’est pas faite pour dominer un circuit, mais pour conquérir l’horizon.