Avec le changement des saisons, les défis pour notre véhicule évoluent, notamment en ce qui concerne l’impact de la température sur la carrosserie.


Si beaucoup pensent que la chaleur extrême est le principal ennemi, la réalité est que le froid comme la canicule menacent sérieusement l’intégrité et l’apparence de la peinture de votre voiture.


<b>Les dangers du froid :</b>


Quand les températures chutent, on s’inquiète souvent de l’effet du gel sur la peinture. Mais ce n’est pas seulement le froid qui pose problème — c’est surtout la neige et la glace qui accompagnent ces périodes hivernales.


<b>Corrosion due à la neige et au sel :</b>


La neige semble pure et inoffensive, mais elle contient souvent des substances acides ou alcalines, comme les sels de déneigement. Laisser la neige s’accumuler sur votre voiture permet à ces composés corrosifs d’attaquer progressivement la peinture, favorisant l’oxydation, ternissant la surface et, dans les cas graves, provoquant des cloques ou des écaillages.


<b>L’érosion par la fonte de la neige :</b>


Lorsque la neige fond, l’eau peut s’infiltrer dans les microfissures. Si une nouvelle chute de neige arrive, cette humidité gèle et forme une couche de glace tenace. Pire encore, les produits de déglaçage, riches en chlorures (comme le chlorure de sodium ou de calcium), accélèrent la corrosion de la carrosserie.


<b>Peinture fragile par grand froid :</b>


Le froid rend la peinture plus fragile. Même un petit caillou projeté par la route peut alors laisser des traces visibles. En hiver, la carrosserie est moins souple et plus sujette aux microfêlures ou impacts.


<b>Les risques liés à la chaleur :</b>


Le froid n’a pas le monopole des dégâts. La chaleur extrême cause elle aussi des dommages importants.


<b>Vieillissement accéléré sous UV :</b>


Sous un soleil brûlant, les hautes températures et les rayons ultraviolets accélèrent le vieillissement de la peinture. Elle perd de son éclat, se décolore et voit ses composants huileux s’évaporer. À long terme, une pellicule d’oxydation apparaît, fragilisant la surface et pouvant entraîner des craquelures.


<b>Pluies chaudes et pluie acide :</b>


En été, les averses fréquentes peuvent devenir un piège. La pluie acide, chargée de polluants, attaque la peinture dès les premières gouttes. Elle provoque des taches, des micro-puits et, si elle n’est pas rincée rapidement, des dégâts irréversibles. L’humidité ambiante aggrave encore les effets corrosifs.


<b>Se garer sous un arbre ? Attention !</b>


Beaucoup cherchent l’ombre des arbres pour éviter la chaleur, sans savoir qu’ils exposent leur voiture à de nouveaux dangers. La résine d’arbre et les fientes d’oiseaux sont hautement acides. En séchant, ils collent à la carrosserie et, si on ne les nettoie pas vite, ils rongent la peinture durablement.


En résumé, les variations de température affectent la peinture de façon complexe, tant en hiver qu’en été. Pour la protéger, une maintenance régulière est essentielle : lavage fréquent, élimination rapide de la neige, du sel, de la résine ou des déjections. En comprenant bien ces risques, vous préservez non seulement l’apparence de votre voiture, mais aussi sa valeur et sa durée de vie.